Jai été séduite par ces vasques peintes de Rachid Koraichi, jaime son travail et je voulais lui rendre hommage.
Ignorant sa culture et sa langue, il me semblait que mes efforts pour créer une cohérence entre ces photos seraient artificiels et vains.
Je commençai à peindre en écoutant la radio et en me laissant guider par lélégance de son écriture, confiante mais coupable, quand, un évènement magique eut lieu : le sujet de lémission en cours aborda le thème de la fascination des peintres pour lornement arabe et la calligraphie... on parlait de Pisanello, maître de la Renaissance, qui avait bordé le manteau dune vierge en sinspirant de ces signes, dont il ne comprenait pas le sens, mais quil avait envie de copier pour leur beauté.