Un jour opaque, distraite, je passe rapidement devant un vieux portail couvert de peinture écaillée.
Plus tard, limage imprimée refait surface et je reviens sur les lieux un soir de lumière rasante, chaude et prometteuse de relief.
Lobjectif devant le nez, je fouine, je zoome, change déchelle et surprise par les possibilités de voyages, je survole les mondes inconnus invisibles à loeil nu : le sol dune planète vue de léspace, la peau craquelée dun pachyderme caméléon, une tablette dUgarit gravée avec les premiers signes dune civilisation perdue, un circuit imprimé détérioré, un réseau de dendrites dans la matière grise...
Les passants sinterrogent parfois.